On l'attendait pour juillet, finalement elle est arrivée en août, mais on peut désormais le dire : la saison des pluies est loin, loin derrière nous, et la saison sèche est finalement là. Plus d'infestation de moisi, beaucoup moins de moustiques, mais cette saison sèche arrive également avec son lot d'inconvénients. Pour commencer, les taons locaux sont arrivés et s'engouffrent à parfois 4 ou 5 dans le bateau. Ils arrivent à piquer à travers les vêtements et leurs piqures laissent des cloques qui gonflent immédiatement et durent 24 heures. Ensuite, le soleil est devenu plus intense, bien plus intense. Entre 11 et 15h, impensable de sortir sans une ombrelle sous peine de rôtir en moins de 20 minutes. Enfin, il fait une chaleur suffocante qui nous a fait découvrir qu'il était possible de voir des ruisseaux de sueur se créer sur sa peau.
Sous l'ombrelle pendant les trajets en annexe
Cela dit, la chaleur nous a poussés à affronter l'eau trouble du fleuve Mahury, dans lequel on a trop longtemps eu peur de laisser des bouts d'orteils à des créatures marines inconnues. En général, on saute à l'étal pour éviter de se faire embarquer par le courant. Cela dit parfois Jeremy saute au plus fort du courant et s'accroche au balcon arrière de Lilla, les jambes flottant sous l'effet de l'eau defilant sur lui. Il peut y rester plusieurs minutes à faire la planche. De mon côté, il m'a fallu plus de temps pour oser faire la même chose, car j'ai peu confiance dans la capacité des muscles de mes bras à me ré-hisser à bord sur les tubes inox glissants du balcon arrière. Cela dit, je m'attelle à travailler tout ça car si pour l'instant j'ai la possibilité de choisir de ne pas être à l'eau, ce ne sera peut-être pas toujours le cas, car les accidents peuvent arriver en navigation. Par sécurité, j'ai donc la mission de me muscler.
L'eau du Mahury : une piscine un peu trouble
Cette fin de séjour guyanais a, au-delà de tout ça, été des plus agréables. En août, on a gardé pendant 10 jours une grande maison avec piscine, et surtout avec un chien très sympathique. Ensuite, Jérémy a fini le travail et - mis à part des soucis de moteur qui nous ont un peu miné le moral pendant 2 semaines - on a pu bien profiter de la région, avec une visite de l'Ilet la mère, du village isolé de Saül et un lancer de fusée au centre spatial de Kourou.
Des coiffures plus adaptées à la saison sèche
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