On file donc vers la Corogne, pour ne pas se faire coincer à Viveiro lorsque le mauvais temps arrivera. Au final, nous voici coincés à la Corogne avec une météo à 10 jours qui n’annonce que des mauvaises nouvelles.
On fait donc contre mauvaise fortune bon coeur ; il y a plein de petits projets à bord qu’on repousse faute de temps depuis le départ, ça va être l’occasion.
Il y a d’abord l’ampoule de tête de mât qui a décidé de mourir le jour de notre départ de Saint-Cast et que nous avons remplacé à Audierne, heureux de trouver la dernière ampoule LED au bon cul dans la petite boutique du port, avant de se rendre compte en plein Gascogne que nous avions acheté une ampoule verte et non blanche. Comme ça, ça n’a l’air de rien, mais avec cette ampoule, on dit à tous les bateaux qu'ils arrivent sur notre tribord, même s’ils arrivent par l’arrière ou sur bâbord. Quelque peu dangereux.
C’est l’occasion pour Jeremy de refaire un tour en tête de mat et de prendre quelques jolies photos.
Ensuite, il y a une petite fuite au niveau des passe-coques de la cuisine qui n'est pas très importante mais qui nous empêche de naviguer l'esprit serein. On file vers la marina de Sada, à trois heures de navigation de la Corogne, où l’on nous trouve tout de suite un créneau pour le travelift. On a pas de bers, mais apparemment, ce n’est pas un problème ici : la plupart des bateaux sont calés sur des morceaux de troncs d’arbres. Pas très rassurant, mais bon, ça tient plutôt bien. En 24h on a tout réparé et on est remis à l’eau. Une fois dans la darse, pour remercier le grutier qui a été très sympa avec nous, on lui propose d'embarquer les deux dernières bières du bord. A peine les aperçoit-il qu'il saute de la cabine de son travelift, se suspend au-dessus de la darse et attrape le présent, qu'il ouvrira sur place et se boira en finissant la manoeuvre. Sacré personnage.
Quand Jeremy décide qu'à défaut d'échelle, il va me wincher à bord
Le passe-coque fautif
Enfin, le samedi est le dernier jour de calme avant le sale temps amené par l'ouragan Ophélia, l'occasion de faire une jolie navigation et de passer notre première nuit au mouillage ; sensation de liberté et de voyage qui commence enfin... on est sur un nuage.
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